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Cabinet d'avocatAprès de longues et très fastidieuses études semées d’embuches, le jeune avocat avec son récent diplôme de Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat, peut hésiter alors à rejoindre un cabinet d’avocat, ou encore ouvrir le sien. C’est une décision qui mérite de mûres réflexions.

Le cabinet d’avocats réputé et ses nombreux associés

Lorsque l’on est un avocat ou une avocate fraîchement diplômé, l’on a souvent beaucoup de mal à s’imposer et à se faire connaître dans le milieu, puisque l’on ne dispose pas encore d’une bonne notoriété. Il est vrai que bon nombre de particuliers qui rencontrent des problèmes et recherchent une médiation d'ordre juridique se tourneront plus facilement vers les grandes structures ayant des moyens pour se faire connaitre plus importants. Cela est moins vrai dans les petites villes de province. Pour se faire une réputation rapidement, ainsi qu’efficacement, nombreux d’entre eux briguent alors le statut d’associé dans un cabinet d’avocat, si possible très prestigieux. En outre, de par un nombre d'avocats important, les grands cabinets couvrent souvent beaucoup de compétences du droit français : le droit familial, le droit social, le droit immobilier en France... Prudence est par contre de mise, puisque même si le cabinet d’avocat décide de l'embaucher, ce n’est pas la garantie de devenir un jour associé du cabinet, même si c'est un souhait formulé durant l'entretien d'embauche. En effet, il se peut que tout au long de sa carrière au sein de cette structure, l’avocat ou l’avocate reste éternellement un salarié, parmi tant d’autres. Qui plus est, alors que l’étape d’éligibilité et de formation s’étalait généralement sur une période de cinq à sept ans, celle-ci est maintenant passée de dix à douze ans. Et le plus triste c’est que le cabinet d’avocats n’a aucune obligation de délai envers l’avocat ou l’avocate. C’est pour cela qu’il faut bien peser le pour et le contre, avant de s’engager auprès de cabinet d’avocat. Cependant, malgré les difficultés à devenir associé, cette entreprise reste tout de même accessible et pour mettre toutes les chances de son côté, il est de bons conseils de gagner la sympathie et le respect d’un des associés principaux. Un tuteur prendra alors le jeune avocat sous ses croupes et l'initiera à tous les astuces et les rouages du métier.

La structure unipersonnelle ou la Société Civile Professionnelle

Si la perspective d’une carrière au sein d’un cabinet d’avocat déjà existant sans la promesse de devenir associé n'intéresse pas le jeune avocat, il peut toujours choisir d’ouvrir son propre cabinet d’avocat. Deux opportunités sont ainsi offertes à l’avocat. Soit celui-ci décide de se lancer tout seul dans cette aventure avec la création d’un cabinet d’avocat avec un statut d’Entreprise Individuelle (EI), soit l’avocat décide de s’associer avec des confrères et montent ainsi Société Civile Professionnelle ou (SCP). Une remarque très importante cependant, quelques conditions sine qua non seront à respecter pour qui projette la création de son cabinet d’avocat. D’abord s’inscrire au tableau du ressort de la ville où vous comptez exercer. Ensuite justifier de son statut d’avocat collaborateur et cela pour une durée de deux ans minimum. Une fois que ces conditions sont remplies, l’avocat ou l’avocat peut enfin passer à la mise en place du cabinet à proprement parler. Ne surtout pas omettre de rédiger le statut du cabinet d’avocat, en y précisant son siège social, ainsi que les apports pécuniaires des associées si c’est une SCP. Une publication officielle dans un journal agrémenté et une inscription registre du commerce et des sociétés sont les étapes finales de la création d’un cabinet d’avocat.

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